Hume cherche à savoir si l’on peut choisir de la légitimité d’une œuvre.
But : l.1 à 3 : essayer de déterminer s’il y a des choix légitimes et d’autres qui sont condamnables.
2 évidences qui Hume oppose :
· Egalité des goûts : on ne peut pas condamner un sentiment esthétique par rapport à un autre.
· Distinction entre un certain type d’œuvre et d’autres ; on estime qu’il y en a certaines qui valent mieux que d’autres.
Jugement sensible : égalité des goûts, tous sont valables
Jugement par l’entendement : une seule est vraie.
On observe au départ une distance de l’auteur vis-à-vis de la philosophie sceptique : « une espèce de philosophie ». Même si Hume est sceptique, la philosophie sceptique s’oppose à son objectif initial.
Le troisième paragraphe vient nuancer cette distance : finalement, la philosophie sceptique semble s’accorder avec l’objectif de l’auteur.
Aucun sentiment ne représente vraiment l’objet. Le beau est l’harmonie entre l’objet et le sujet.
La réalité est la conformité avec la perception.
Avec le sentiment, ce n’est pas l’objet en lui-même qui est en jeu, mais le rapport sujet/objet.
Hume ne se place pas sur le plan de l’Esthétique, il apporte un regard sur le sentiment esthétique.
La relativité des goûts est envisagée comme réalité.
Dans le troisième paragraphe : certaines œuvres ne sont pas représentables.
Certains goûts sont universels
Plan détaillé :
I/ On ne veut pas juger les goûts
· Distinction jugement / sentiment ; sentiment propre à la relation sujet / objet
· Redéfinition de la réalité avec le sentiment
· Le beau n’est pas dans l’objet mais dans la relation sujet / objet
II/ Mais certains goûts sont absurdes
· On ne peut pas avoir de doute sur certaines choses. Exemple de jugement esthétique : « une taupinière peut être aussi haute que le Ténériffe »
Conclusion : l’égalité des goûts s’applique dans certains cas, pas dans d’autres.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire